2013_04_01_cinegrec_1Dimanche 24 mars, lundi 25 et mardi 26, le Théâtre National de Bretagne nous a hébergés en après-midi ou en soirée, pour le visionnage de trois films récents, réalisés par des citoyens grecs. C’était le festival Les Grecs et leur Cinéma – 8° édition, préparé par Jean Monnerais, Stelios Kypraios et Dimitris Carpouzis, soutenu et animé par Jacques Frétel du Ciné-TNB, et peuplé de la troupe nombreuse des hellénophiles de la région.

Les trois films retenus par le comité ont eu en commun de présenter trois histoires dont le sujet concerne tout le monde, car ce sont des histoires d’êtres humains en général. Tungsten aurait pu se passer à Barcelone, Unfair World à Berlin, Alps à Toronto, ces films auraient de toute manière fonctionné à plein car leurs sujets sont solides, puissants, ne se reposant sur rien d’autre que sur la fragilité de l’existence, qui est universelle. Aux antipodes des illustrations des cartes postales, leurs histoires nous renvoient à nos villes, à nos familles, à nos cœurs. Nous avons vu ici du grand cinéma, de celui qui habite le riche univers de la tragédie – laquelle est, de toute façon, toujours grecque.

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Giorgos Georgopoulos, réalisateur de Tungsten, en compagnie de Stelios Kypraios.

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Jacques Frétel du Ciné-TNB, sur le pont à la soirée Mezzé du second jour.

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Nicole, en discussion avec Jean Monnerais, co-organisateur.