Le festival du Documentaire de Thessaloniki s’est tenu cette année sous un nuage sombre. Je parle évidemment de la tragédie nationale à Tempi.
Pas de fêtes, pas de musiques, pas de cérémonies d’ouverture et de clôture.
Pourtant les films à regarder étaient nombreux et fort intéressants, comme toujours d’ailleurs.
Avec de nouveaux et anciens cinéastes et une liste de projections diversifiée, cette institution qui compte déjà 25 ans, a de nouveau renforcé la relation de confiance entre la ville et ses visiteurs cinéphiles.
Donc… projections de midi à minuit, dans 5 salles du centre-ville, hommages, débats ouverts, masterclasses et attribution de prix ont nourri notre intérêt pendant 5 jours.
J’aimerais que nous soyions aussi de bonne humeur pour mieux apprécier tout ça. La mort subite du réalisateur grec Lakis Papastathis nous a tous fait penser : pitié… ça suffit.
En ce qui concerne les prix … une co-production de Danemark, Etats-Unis, Allemagne et Syrie a gagné le premier prix Alexandre d’or avec « Under the Sky of Damascus », 2023.
L’Alexandre d’argent est allé au film « Who I am not ».
Le documentaire grec primé a pour titre « In the sky of nothingness with the least ».
Le prix du public a été donné à « Laughing Boy », un film irlandais.
Un prix d’honneur pour l’ensemble de son travail a été attribué au cinéaste grec Stavros Psillakis et dix de ses films ont été projetés pendant le Festival.
Stephanie – « La marelle dans la cour ».