Ça fait juste une semaine qu’a eu lieu à Missolonghi, comme chaque année d’ailleurs, la célébration de la fête de Pentecôte et de Saint Simeon.

C’est une fête religieuse mais aussi une célébration commémorative historique puisqu’elle fait références à l’Exode de 1826 suite à un long siège de la ville par l’armée turco-égyptienne. Il ne s’agit pas d’un pur deuil car le sens profond de ces 5 jours est l’amour pour la vie et la liberté. 

Suivant la coutume, des hommes de la ville forment des groupes et portent les costumes traditionnels du pays et les armes anciennes de la famille. D’autres montent de beaux  chevaux, préparés pour l’événement. Les gitans prennent exclusivement en charge la musique de la fête et créent une atmosphère extatique qui unit toute la société.

Pendant 5 jours les hommes d’armes, les cavaliers et les musiciens vivent en fraternité , brisant tous les stéréotypes.

Je laisse quelques photos qui montrent la gaieté qui y règne. Partout il y a des souvenirs et des symboles.

(La réalisatrice Avra Georghiou a tourné il y a quelques années un documentaire où elle capture la coutume à travers les yeux de ses protagonistes. Très intéressant à regarder. https://youtu.be/c5-eR31ssyo)

Quoi qu’il en soit, la Ville Sacrée de Missolonghi est en général d’un grand intérêt car elle est construite aux bords de la fameuse lagune qui a joué et continue à jouer un grand rôle dans la vie des gens.  C’est une ville historique de l’ouest de la Grèce qui a donné au pays des hommes politiques, des artistes et des écrivains importants.

(Nikos Aliagas, le journaliste et animateur de la télé française, qui est originaire de Missolonghi, fier de ses racines porte quelques fois le costume traditionnel et adore parler de la ville et ses habitants.)

Par Stefania (marelledansla cour)