Le principe est le suivant : regardez la photo proposée dans cette rubrique et dites-nous où cela se trouve en Grèce. Vous avez une semaine pour répondre. Après on change de photo.
Répondez par mail à : ahb.rennes@gmail.com, en nous expliquant aussi le plaisir que vous avez eu en voyant la photo.
Si vous avez la bonne réponse, nous publierons votre message.
Mieux ! Si vous voulez participer en envoyant des photos caractéristiques, τέλεια !
Joignez un texte de présentation du lieu, de l’évènement et un petit dessin si vous voulez que nous recadrions votre cliché.
En attendant vos envois, nous allons continuer le voyage avec cette 13ème photo.
À bientôt !
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Prison de Socrate – Colline de Philopappou ou colline des Muses (en face de l’Acropole)
Socrate resta un mois dans cette prison, sans chercher à s’évader puisqu’il avait décidé de respecter le verdict même s’il le contestait. Il discuta avec ses disciples, dont Platon, jusqu’à sa mort en juin 399 avant J.-C.
Il porta la coupe remplie de ciguë à ses lèvres et la vida avec facilité et un calme étonnant.
Il avait alors 70 ans.
Agía Rouméli est un village de Crète situé sur la côte sud de l’île et comptant 125 habitants.
Aucune route n’y arrive. Il n’est accessible que par mer ou par le sentier des gorges de Samaria ainsi que par l’itinéraire de randonnée E4. Le village se situe au débouché des gorges de Samaria et est le passage obligé des personnes sortant des gorges avant de prendre le bateau pour Sfakiá via Loutro ou Paleóchora via Sougia.
Dans l’Antiquité, la cité grecque de Tarrha se trouvait à l’emplacement d’Agía Rouméli
En levant les yeux dans les gorges de Samaria, on peut apercevoir le kri kri, la chèvre des montagnes crétoises. C’est son dernier abri dans les Montagnes Blanches, sur une série de falaises qui dépassent 900 mètres. De nos jours, le nombre exact de sa population est inconnu et seulement par estimation ils seraient environ 700 bêtes.
Depuis 1962, le parc national et les gorges de Samaria sont protégés en tant que foyer et abri de la chèvre kri kri.
Olympie
Le nymphaion, près duquel poussait l’olivier sacré, est le repère le plus significatif permettant de trouver les restes du temple d’Hera où est traditionnellement allumée la flamme olympique.
L’atelier de Phidias était à proximité..
C’est à Olympie qu’est née la compétition sportive la plus célèbre et la plus importante du monde antique. Les Jeux Olympiques ont eu lieu ici tous les quatre ans de 776 av. J.-C à 393 ap. J.-C. Le site était également un lieu de culte en l’honneur du dieu grec Zeus à partir du Xe siècle avant JC.
« J’ai fait mes premiers pas sur la poussière millénaire sous l’ombre grandiose des ruines sacrées.
J’ai joué dans le stade antique, sur la terre foulée par les dieux et les héros.
J’ai entendu les pierres raconter au vent les mythes et les légendes. »
Georges Séféris
Astypalea – Citadelle vénitienne
Rattachée administrativement au Dodécanèse, Astypalea est une île très cycladique.
Sa citadelle vénitienne, connue sous le nom de château Querini, domine la ville qui descend en amphithéâtre jusqu’au port. Giovanni Querini a construit ce château au 13ième siècle pour se protéger de la piraterie, château qui fût abandonné à partir de 1830 lorsque la menace disparût.
Le nom de l’île est tiré de la mythologie : Astypalée était une femme enlevée par Poséidon qui avait pris la forme d’un léopard ailé à queue de poisson.
Ile de Tinos (Cyclades)
Cette île nous avait marqués par ses pigeonniers nombreux et bien travaillés, sa dimension (on peut la faire à pied), son point culminant l’Exobourgho que l’on voit de toute l’île, la cohabitation de deux communautés religieuses (orthodoxe et catholique) et un village de sculpteurs sur marbre (Pyrgos).
Sur l’île se déroule chaque année un pèlerinage réputé notamment au sein des gens du voyage : des pèlerins remontent à genoux une rue d’environ 500 m jusqu’à l’église où se trouve une icône vénérée car trouvée suite à la « vision »d’une religieuse (Pélagie).
Pour cette raison alors que très proche de Mykonos cette île est relativement préservée au niveau touristique.
NB : Ces pigeonniers se retrouvent sur d’autres îles des Cyclades mais en moins grand nombre.
Les parapluies de Thessalonique
Un « monument » phare de Thessalonique : la sculpture des parapluies du sculpteur Georges Zongolopoulos, sur le front de mer, à deux pas de la Tour Blanche.
Ça nous change un peu des vieilles pierres.
En 1993 Zongolopoulos présente ses Parapluies dans le cadre d’une exposition individuelle à la Biennale de Venise.
1995 est une année clé pour Les Parapluies de Zongolopoulos. Cette sculpture est présentée par le sculpteur à la Biennale de Venise sous la forme d’une composition statique d’un ensemble de parapluies volants soutenus par des axes diagonaux. L’œuvre est placée sur une plate-forme flottante à l’entrée de la Biennale qui fêtait cette année-là ses 100 ans.
En 1995 la sculpture emporte le premier prix du concours européen de sélection d’œuvres d’art pour le bâtiment du Conseil des ministres de l’Union européenne à Bruxelles. Elle est placée dans la Cour d’Honneur du bâtiment.
En 1997 les Parapluies sont placés sur la promenade du bord de mer de Thessalonique quand la ville est nommée Capitale européenne de la culture. Les habitants de Thessalonique ont adopté la sculpture qui deviendra un point de référence de la ville. Un an plus tard, en 1998, le sculpteur réalise une sculpture similaire pour la municipalité de Psychikó où il a habité et travaillé. L’œuvre est placée à l’entrée de la commune sur l’avenue Kifissías. Pour honorer l’artiste, la municipalité fonde en 2010 la Glyptothèque extérieure de Psychikó.
« Ce que les habitants de Delphes appellent omphalos est en fait une pierre blanche et considérée comme se trouvant au centre de la terre, et Pindare, dans une de ses Odes, confirme cette opinion. » Pausanias, Description de la Grèce
Plusieurs omphalos furent érigés durant l’antiquité à travers le bassin méditerranéen et le plus célèbre est celui de l’oracle de Delphes, directement placé dans l’adyton du temple oraculaire d’Apollon.
La pierre conique en forme de ruche était ointe quotidiennement et habillée, lors des célébrations, d’un treillis de laine fraîchement tondue – pour évoquer le linge utilisé par Rhéa pour envelopper le leurre amené à Chronos – que rappelle une réplique romaine visible de nos jours au musée de Delphes.
L’original, aujourd’hui disparu, était surmonté de deux aigles en or emportés en 356 av. J.-C. par les phocidiens de Philomelos.
Selon la cosmogonie de la religion grecque antique, Zeus aurait lâché deux aigles – deux cygnes selon certains récits – des points extrêmes oriental et occidental du monde.
Au point où ils se rencontrèrent, Zeus aurait laissé tomber l’omphalos, marquant ainsi le centre, le « nombril du monde ».
Cette légende a été interprétée par les astronomes comme faisant peut-être référence à la chute d’une météorite de forme conique devenue « pierre sacrée », mais la question reste débattue.
Temple d’Aphaïa à Égine
C’est l’un des temples les mieux conservés de Grèce … à quelques kilomètres d’Athènes sur l’île d’Égine. Facile d’accès, cette île vaut le détour, pour son temple bien sûr mais aussi pour ses pistaches … et son charme.
Aphaïa, très belle, fût sans cesse poursuivie par les hommes dont Minos et un pêcheur d’Égine. Pour leur échapper elle demanda de l’aide à sa demi-sœur, Artémis, qui la fit disparaître : elle devint Aphaïa, l’invisible !
Ce temple fût construit sur le lieu de la disparition de la nymphe à la fin du 6e siècle av. JC. C’est un des trois temples du triangle sacré avec le Parthénon et le Sounion.
Île Panaghia dans le port de Parga (Epire).
Village où on a résidé bien avant qu’il ne soit archi touristique mais la côte reste magnifique. A 20km de là, on peut remontrer la rivière des morts (Acheron) dans une eau gelée même en août.
NDLR : Dans la mythologie grecque, l’Achéron est une branche de la rivière souterraine du Styx, sur laquelle Charon transportait en barque les âmes des défunts vers les Enfers.
La Portara à Naxos
C’est incontestablement le symbole de Naxos.
La porte est composée de 4 blocs de marbre qui pèsent chacun 20 tonnes … c’est tout ce qui subsiste du temple d’Apollon construit à l’époque du tyran Lygdamis vers 530 avant JC.
Selon la légende c’est là que Thésée abandonna Ariane et que la belle fut enlevée par Dionysos.
Naxos devint ainsi le premier lieu du culte Dionysiaque !
Matala
À l’opposé d’Héraklion, capitale crétoise, se trouve Matala, capitale des « hippies » des années 70.
Ce petit village de la côte sud de l’île abrita en effet pendant plusieurs années, au plus fort de la mode « hippie », jeunes et moins jeunes venus du monde entier pour jouer les ermites.
Leur refuge : la falaise de la plage de Matala, dont les grottes naturelles semblaient avoir été creusées par la nature pour les accueillir…
Aujourd’hui vides, ces grottes sont protégées par des grillages, afin que d’autres habitants, les touristes, n’y élisent pas domicile le temps d’une saison. Matala vit alors au rythme des vacances.
David B. : « On n’y est jamais allé, mais ça ressemble fichtrement à Matala en Crète !»
Alain P. : « Μάταλα, Matala, Crète (Héraklion, sud-ouest). Un lieu d’exil des hippies dans les années 70. Avec ses grottes au magnifique panorama. Avec ses murs toujours tagués de leur peace and love. Pittoresque village de pêcheurs, devenu très très touristique. »
Sylvie B. : « J’ai découvert cette plage en 1973 . Eh oui, période babacool. je dormais alors dans une des grottes dont la visite est maintenant payante.
Il n’y avait alors qu’un chemin de terre pour arriver et deux tavernes sur la plage.
En 2016, comme les années précédentes, il y avait sur la plage un festival de musique « revival ».
3 Un groupe a joué Neil Young. Les gens avaient des fleurs dessinées sur le corps…comme en 1973. Imaginez le plaisir d’écouter de la musique même en plein soleil et pouvoir se baigner toute la journée en même temps.»
Christian R. : « Γεια σας Φυσικά είναι στην ΚΡΗΤΗ στην Ματαλα στην παραλία πού έχει η θαυμάσια ρομάνικη νεκρόπολη. Κερδίζουμε ένα ταξίδι εκεί ; Τα λέμε Χρήστος »
Association Hellénique de Bretagne
5 rue Marteville, Rennes
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