Communiqué de presse
Avec les enquêtes de Léon le protospathaire (titre nobiliaire de
la cour byzantine signifiant « Premier porte-glaive »), Panagiotis
Agapitos, historien grec spécialiste de Byzance, invente un genre
particulier de roman policier : le polar byzantin.
On connaissait le polar médiéval (lancé par le Nom de la Rose,
auquel les aventures de Léon font parfois penser), le juge Ti en
Chine et bien d’autres enquêteurs, à Rome, dans la Florence des
Médicis ou même dans les tranchées de la guerre de 1914, mais
Byzance n’avait jusqu’ici guère été un terrain d’enquêtes.
La première enquête de Léon le protospathaire (Le Luth d’ébène,
Anacharsis, 2013) se déroulait dans les régions orientales de
l’Empire, dans la ville de Césarée aujourd’hui en Turquie, où il
avait démêlé des meurtres d’enfants tout en évitant une nouvelle
guerre contre l’Empire musulman.Un Sherlock Holmes byzantin
Ici, Léon est envoyé à Thessalonique, porte des Balkans, pour
faire le point sur les agissements de l’archevêque Dorothéos.
L’empereur Théophile le soupçonne d’être un ardent défenseur des
images à une époque ou la doctrine officielle est l’iconoclasme et
l’interdiction du culte des images…
À peine Léon arrive-t-il qu’il trouve le gouverneur assassiné. Au
palais, à l’archevêché ou parmi les plus fortunés, les complots
s’insinuent comme les reptiles dans des canalisations. Les couvents
sont le refuge de femmes meurtries mais décidées. La cité est
hantée par un répugnant « fou de Dieu », qui ne s’exprime qu’à
travers les paroles des Psaumes. Il paraît comme le réceptacle des
secrets les plus odieux de la ville..